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Ludi Vojago : suite… et fin

Bonjour à tous !

Voici maintenant 1 an que le voyage a commencé. Le 1er septembre 2014, je m’embarquais sur les routes de France en direction d’Auxerre pour un voyage de presque 4 mois autour de l’Europe. Aujourd’hui, 1er septembre 2015, il est temps de clôturer en bonne et due forme le projet Ludi Vojago !

Clôturer ? Le projet n’est même pas fini !

Ludi Vojago était initialement conçu pour être un voyage de 6 mois au travers d’une douzaine de pays. Après 4 mois de voyage et 8 pays traversés, le projet semble donc être arrivé aux deux tiers. Alors, pourquoi parler d’arrêt maintenant ? Permettez moi de détailler les raisons de ce choix…

* L’impression d’être arrivé au bout du chemin

Alors… oui, je n’ai pas été au bout du chemin européen comme ce que j’avais prévu. Cependant, en 4 mois, j’ai animé plus d’une quinzaine d’ateliers, dormi dans plus d’une trentaine de lieux différents, pris un très grand nombre de transports hétéroclites et beaucoup d’autres joyeusetés.

Certes, un voyage est une somme toujours enrichie d’expériences intéressantes et j’aurais pris beaucoup de plaisir à continuer ma route quelques semaines supplémentaires. Je me faisais d’ailleurs une joie de visiter les pays des Balkans qui me sont encore totalement inconnus.

Mais d’un point de vue de l’expérience de ce projet précis, je ne pense pas que les deux mois aient apporté beaucoup à mes réflexions. J’ai déjà accumulé une large somme de choses à partager et j’ai désormais besoin de digérer ces acquis pour éviter le gavage.

Le plus gros souci pourrait alors venir du contrat de découverte inter-culturelle du projet. Comment les gens jouent-ils au travers de l’Europe et comment conçoivent-ils des jeux ? Malheureusement, de ce point de vue là, Ludi Vojago était trop ambitieux. En restant quelques jours dans un lieu, il m’était impossible de déduire des résultats clairs quant à l’influence culturelle d’un pays particulier.

Il n’empêche que les constatations que j’ai pu faire durant mon voyage et que je vous ai documenté sur ce blog étaient fort intéressantes, mais la faiblesse de l’apport reste un peu frustrante.

* Une coupure de retour enlisante

Repartir après mon retour n’était pas aussi facile que prévu. Mon projet était de rester deux semaines pour repartir début janvier. Puis, finalement, repartir en avril pour digérer une première partie de mon voyage. Puis ne pas repartir du tout…

On s’habitue au voyage, à l’improvisation, un peu à l’inconfort aussi… tant qu’on est dans le rythme. Perdez le rythme et la reprise se profile, pas toujours évidente. Après 4 mois de voyage, je revoyais mes amis, ma famille, ma petite amie, mon canapé… repartir pour 2 mois semblait soudainement plus compliqué.

Même si cette raison ne me semble pas capitale, elle a forcément contribué dans ma prise de décision.

Un chat dort sur le dos du canapé

Vous voyez l’idée.

* Une envie d’aller plus loin dans la pratique des ateliers

Cette dernière raison est la plus importante des trois.

Au retour de mon périple, je me suis rendu compte qu’il existait des contextes dans lesquels les ateliers de création de jeux de société étaient véritablement appréciés, tout particulièrement dans les écoles.

J’appréciais les ateliers et le moment de partage qu’ils induisaient. Quelque soient les participants, on s’amusait bien, et j’avais l’impression d’avoir transmis un petit quelque chose à l’assemblée – une satisfaction réelle. Au fur et à mesure, le voyage en lui-même me paraissait de plus en plus anodin, comme si le lieu n’importait plus.

J’aurais pu alors continuer mon voyage en augmentant le nombre d’ateliers… mais préparer une série d’ateliers itinérants n’est pas chose aidée. Il faut prévoir de la prospection, un argumentaire commercial (même pour un atelier gratuit), de l’organisation logistique liée aux contraintes du voyage… bref, un panel de compétences que j’ai certes pu acquérir sur le tas, mais qui gagneraient à être rendues plus solides, le tout avec une contrainte financière qui ne rendait pas la démarche pérenne. Qui plus est, ces ateliers avaient besoin d’être retravaillés, améliorés en permanence, pas uniquement sur 2 mois de voyage.

En résumé : je souhaite de professionnaliser mes ateliers.

Prismatik : l’avenir de Ludi Vojago

Continuer la pratique des ateliers avec les Mécanicartes passe pour moi par une nouvelle aventure : la fondation d’un collectif : Prismatik !

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Prismatik représente l’envie de continuer à travailler et innover dans le jeu. C’est un collectif de 4 associés fraîchement conçu (peu après mon retour de voyage en fait…). Nous réalisons :

  • Des scénarios enquête-aventure;
  • Des animations de jeu de société;
  • Des formations en développement et Game Design;
  • …Et des ateliers de création de jeux de société.

Prismatik, c’est aussi l’envie de ne plus travailler tout seul. Malgré le soutien formidable de personnes fantastiques avant et pendant le voyage, le travail en équipe me manquait – il est difficile de tout prendre en charge. Et nous sommes souvent plus forts à plusieurs !

Et les contreparties Ulule ?

Je ne vous oublie pas ! Elles changeront juste un peu de forme. Voici donc :

  • Les cartes postales de pays non visités (Croatie, Serbie, Bosnie, Bulgarie) seront simplement envoyées plus tard, lors de mes prochains voyages (j’ai bien l’intention de faire un petit tour ludique dans ces pays).
  • Le carnet de voyage sera envoyé… quand il sera écrit ! (mais je ne vous cache pas que l’échéance semble davantage être 2017 que 2016)
  • Concernant la refabrication et envoi de prototypes au choix créés par les participants, je vous enverrai des prototypes de mon cru (hé, je suis toujours auteur de jeux…), ainsi que des exemplaires commercialisés si jamais cela se produit.

Si ces variations ne vous conviennent pas, n’hésitez pas à me contacter afin de convenir d’une solution qui vous conviendrait mieux.

 

La suite…

Même si le projet est officiellement clôturé, il reste encore quelque chose d’important : la transmission de connaissances !

En attendant la création d’un rapport de voyage clair sous format .pdf, voici déjà une “petite” conférence d’1h47 (!) résumant des éléments clés du projet…

Mais j’oubliais presque le plus important :

Merci à tous.

Merci d’avoir cru au projet et de m’avoir soutenu, de m’avoir lu, suivi, et pour beaucoup de continuer à souhaiter travailler avec moi.

Je ne vois pas Ludi Vojago comme une fin, mais plutôt comme le commencement d’une longue série d’aventures collectives où toutes les personnes désireuses de partager des expériences au travers du jeu pourront continuer d’agir.

La méthode des Mécanicartes est d’ailleurs disponible via un Wiki : http://fr.mecanicartes.wikia.com/ – n’hésitez pas à y jeter un oeil et à le compléter.

Et pour la suite, c’est par ici :

Site web de Prismatik

Facebook de Prismatik

 

Gis revido !

Aurélien

Slovaquie – de la neige et du scoutisme (partie 2)

(Once again, the English version is coming later ! Please be patient 🙂 )

Après un premier article consacré à la Slovaquie, voici la suite (et fin) de cette aventure enneigée. Au programme : un atelier chez des Scouts, la visite d’un centre social et la découverte d’un jeu Polonais (!).

Des scouts et du jeu ?

L’objectif de l’atelier était de faire créer des jeux à un groupe de Scouts. Certains étaient en train de devenir animateurs scouts et cet atelier leur aurait donné un outil supplémentaire pour des animations à venir. De plus, le groupe a longtemps été avec Geoffrey (mon hôte féru de jeux de société) et ont déjà été largement initiés aux jeux de société : ils ont pu en tester beaucoup et étaient contents de pouvoir créer le leur.

C’était donc un public à la fois si proche et si différent de l’atelier du matin… Proche, parce que les participants avaient à peu près le même âge (en moyenne). Différent pour deux raisons : ils étaient davantage initiés au jeu de société grâce à Geoffrey, mais surtout ils n’étaient pas dans un cadre scolaire. Et croyez moi, la différence a été énorme !

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Et ce n’est pas qu’une histoire de bandeau…

La barrière de la langue s’est davantage faite sentir : si la plupart des scouts comprenaient un peu l’anglais, beaucoup étaient assez effrayés à l’idée de le parler et préféraient parler en Slovaque. Geoffrey faisait certes l’intermédiaire, mais alors la langue d’usage était le Slovaque, ce qui ne m’arrangeait pas pour créer un lien avec les participants ! Je pense que cette contrainte est assez naturelle, mais je n’ai pas eu l’occasion de le sentir lors des autres ateliers : soit les participants pouvaient parler sans crainte en français ou en anglais, soit le cadre scolaire les poussait à se forcer (parfois tant bien que mal). J’aurais pu me débrouiller pour dire quelques mots en Allemand, mais j’étais très démuni en Slovaque.

Autre petit bémol : nous avons passé pas mal de temps sur le jeu (et non la création) car c’était assez difficile de canaliser le groupe. Problèmes de langue, cadre non scolaire, période peu propice (beaucoup sortaient tout juste de cours !) : tout cela est finalement assez logique et pas bien grave ! Cependant, j’ai eu peur que nous ne puissions pas aller bien loin.

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Ce qui n’a pas empêché l’atelier de se dérouler !

Les Mécanicartes étaient aussi assez difficiles à appréhender. Je me suis rendu compte qu’elles n’étaient pas adaptées à tous les publics de par leurs textes parfois assez complexes. Comme quoi, on ne fait jamais assez de playtests.

Mais finalement, l’atelier s’est déroulé. Nous avons joué à différents jeux – notamment WINK que j’étais content de pouvoir sortir en atelier, l’occasion ne s’étant pas assez présentée à mon goût ces derniers temps. Puis l’analyse s’est déroulée sans grand problème. Nous avons fait très succinctement l’ajout de règles car je voulais laisser assez de temps pour la création de prototype – surtout au vu du temps un peu large que nous avons consacré au jeu. L’adaptation, il n’y a que ça de vrai !

 

 

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On n’est pas habitué à ce genre de cadre !

Au final, deux groupes ont produit deux jeux très différents. Le premier groupe incluait Geoffrey et a donné un jeu de gestion de ressources entre différentes planètes. Il leur a malheureusement été difficile de concrétiser un prototype simple de par la complexité de leur idée initiale, mais nous avons tout de même pu tester une première version !

Le second groupe a lui choisi de faire quelque chose de très différent en formalisant une variante du Chamboule tout. Plusieurs canettes sont réparties dans l’espace de jeu et un lancer de dé initial indique quelle canette doit être dégommée par le joueur. Au fur et à mesure du dégommage, les joueurs remplissent des jauges correspondant aux canettes dégommées. Le concept assez original fonctionnait bien.

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Dégommage de canettes…

 

Un après-midi dans un centre social

Le mardi était consacré à une petite visite de Lučenec. Je n’ai malheureusement pas réussi à prendre de cliché intéressant de cette petite ville – difficile de s’improviser photographe sans expérience préalable dans le domaine. “N’importe qui peut être photographe”… ben non, et surtout pas moi 🙂

L’après-midi était consacré à la visite d’un centre social. Geoffrey y avait travaillé l’an passé et avait instauré une après-midi hebdomadaire de jeux de société pour tout public. La tradition a été perpétuée, et un public effectivement varié est venu tester des jeux assez divers. J’avais pour ma part apporté Skull & Roses et 6 qui prend.

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Tous les âges – et même de la guitare derrière !

 

Ce qui a retenu mon attention, c’est que ce genre d’initiative fonctionne effectivement. Rien ne prédisposait ce centre à accueillir des jeux de société dans une petite ville comme Lučenec : pourtant l’idée a été appréciée par les gérants et perpétuée sur plus d’un an. Il suffit parfois d’une petite étincelle (et d’un porteur de projet !) pour procurer du plaisir à tous par le jeu !

 

Mysterium, mélange de Dixit et Cluedo

Lors du voyage, j’ai eu l’occasion de tester de nombreux jeux de société, de l’obscur (mais très chouette) Canterbury au très primé Camel Up !. La Slovaquie n’a pas fait exception, et Geoffrey m’a permis de tester de nombreux jeux qui m’étaient inconnus tels que Room 25 ou Le petit prince. Cependant, un jeu m’a particulièrement marqué : Mysterium.

Jeu polonais, originellement nommé Tajemnicze Domostwo et publié par Portal Games, Mysterium n’est rien de plus qu’un mélange entre Dixit et le Cluedo. Oui .

Image tirée de BoardGameGeek

Dans ce jeu coopératif, un joueur incarne le fantôme du propriétaire d’une vaste maison, assassiné il y a fort longtemps. Son tueur n’ayant jamais été identifié, l’âme errante n’est certainement pas apaisée et rend la maison inhabitable (vous avez vu Casper ?). Les autres joueurs incarnent des enquêteurs-exorcistes dont la tâche sera d’identifier les indications du fantôme dans un temps limité.

Oui mais voilà, le fantôme ne peut pas parler (vous avez suivi ? C’est un fantôme…). Il devra donc communiquer avec les enquêteurs par le biais de rêves pour leur permettre de trouver la vérité.

Le joueur-fantôme choisit une combinaison “lieu-personne-arme” pour chaque enquêteur au début de la partie. Un de ces trios est le “vrai”, mais chaque enquêteur va devoir trouver ses trois composantes pour permettre de dénouer le mystère. Pour faire deviner aux enquêteurs quelles sont ses cartes, le fantôme envoie des cartes “rêves” pleines de détails à chaque enquêteur. Aux joueurs de coopérer pour dénouer ce que le fantôme a voulu dire.

Mysterium réussit donc à utiliser finement le mécanisme de Dixit en adoucissant son problème principal (l’avantage de connaître le narrateur en amont) par sa composante coopérative. Bref, on s’est bien amusés et le jeu rejoindra certainement ma ludothèque à l’avenir…

Quel est le prochain pays ?

C’est à vous de me dire !

Il me reste encore plusieurs articles à écrire. Lequel voudriez-vous que j’attaque le premier ? Laissez moi un commentaire ou écrivez un petit mail ! Un sondage a également été mis en place sur la page Facebook.

Voici les possibilités :

– Cracovie : un atelier dans un bar de jeux de société, un jeu sur le féminisme et le marché de Noël;

– Varsovie : une semaine d’ateliers dans une école, un centre de découverte scientifique et un ludothécaire mobile passionné;

– Ljubljana : des ateliers dans l’école française, une petite capitale pleine de charme et une immense mine de mercure.

Slovaquie – de la neige et du scoutisme (partie 1)

(An English version is coming… later !)

Pour ce premier article de janvier, je vous souhaite à tous une excellente année 2015, pleine de jeux et de voyages… ou juste de bonheur ! De mon côté, beaucoup de choses sont prévues cette année sur le projet Ludi Vojago, loin d’être terminé bien au contraire.

Mais j’aurais bien l’occasion d’y revenir plus tard. Pour le moment, je vous propose plutôt de revenir sur les différentes expériences des mois passés. Aujourd’hui, faisons un petit détour par la Slovaquie.

Oui, mais où en Slovaquie ?

A Lučenec.

Vous voilà bien avancés n’est-ce pas ? N’ayant aucune connaissance particulière concernant la Slovaquie, ce fut ma réaction lorsque l’on m’a proposé de passer dans cette ville. Alors, que peut-on dire sur Lučenec ?

– Selon Wikipédia : démographiquement, Lučenec compte environ 28000 habitants, ce qui en fait la 25ème ville du pays.

– Située tout près de la frontière sud de la Slovaquie, la ville a été annexée quelques années par la Hongrie. Pourtant, il n’y a à l’heure actuelle pas de connexion de bus à cause de certaines tensions frontalières.

– La ville ne comporte pas d’universités : on y naît, on en part pour étudier ailleurs (par exemple à la ville de Banska Bystrica non loin, ou encore à Košice voire tout simplement à Bratislava), parfois on revient.

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Un environnement dans lequel je n’aurais jamais pensé passer, mais n’est-ce pas ce qui fait le charme d’un voyage ?

Pourquoi Lučenec ?

Pour la meilleure raison possible : partir à la rencontre d’une personne intéressée par mon atelier ! Grâce à la mise en relation de Thibaut Quintens (from Let’s play together), nous avons pu échanger par mail avec Geoffrey, belge, ludophile, scout et enseignant de langues à Lučenec. Intéressé par ma démarche, il m’a proposé de passer dans cette ville pour y donner deux ateliers, respectivement avec des lycéens et des scouts.

2 ateliers de 3h étaient donc prévus : l’un dans un cadre scolaire en remplacement d’un cours de langue avec des jeunes non initiés aux jeux, l’autre dans un cadre extra scolaire volontaire auprès d’adolescents déjà bien initiés au jeu par Geoffrey qui a organisé moult actions ludiques à Lučenec. Âges similaires, contraintes différentes !

Matin : 3h de cours pas comme les autres

L’atelier du matin a remplacé un cours d’anglais auprès de deux groupes d’adolescents slovaques mélangés pour l’occasion : un groupe de plutôt bon niveau et un groupe de niveau plus faible. L’occasion pour eux de pratiquer l’anglais différemment et l’occasion pour moi de pratiquer mon atelier dans un cadre linguistique un peu différent : je connais autant le slovaque qu’ils connaissent le français !

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Un autre défi se présente : jusqu’à présent, je n’ai présenté mon atelier dans un cadre scolaire à des élèves de plus de 10 ans ! L’atelier allait-il marcher avec des adolescents, public aux attentes très différentes des enfants ? Un seul moyen de le savoir : essayer.

Première heure : présentation et jeu

Au début, il est important de clarifier les choses. Geoffrey, présent lors de la journée, a brièvement introduit le contenu de l’atelier avant de me passer la main. Une petite présentation pour lever la confusion ambiante et on est partis pour jouer ! Outre l’intérêt social évident du jeu, l’objectif est aussi de disposer d’une base de travail pour la suite de l’atelier.

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Comme souvent, j’ai sorti Dobble et Zombie Dice. Les jeunes connaissaient déjà Dobble, ce que j’ai pu observer de nombreuses fois au cours du voyage – mais ne connaissaient pas Zombie Dice (ce qui est plutôt classique aussi…). On se répartit en deux groupes, Geoffrey anime Dobble, j’anime Zombie Dice, on joue un peu, on rigole on inverse les jeux, et soudain une heure est déjà passée. Hé oui, le temps passe vite quand on s’amuse.

La première pause sonne. Des élèves me demandent s’ils peuvent jouer à Zombie Dice pendant la pause. Je crois que cette première heure est un succès. Ouf !

Deuxième heure : analyse et nouvelles règles

La deuxième partie de l’atelier consiste à analyser les jeux puis inventer de nouvelles règles grâce aux Mécanicartes. Cette partie est naturellement plus ardue car sortant de la zone de confort des participants. Même quand on ne joue plus chez soi – quelles que soient les raisons ! -, on a une expérience de jeux passés, on sait ce qu’on va faire. Jouer a quelque chose de fondamentalement naturel, quelles que soient les obstacles sociaux qui soient opposés à l’acte du jeu. Mais décortiquer des jeux, en créer ? Même si on le fait toujours un peu inconsciemment, c’est une autre paire de manches de devoir le faire dans un cadre formel, surtout dans un contexte scolaire.

Cette partie a d’ailleurs été un peu plus laborieuse. Le groupe au niveau moindre a eu quelques soucis pour comprendre toutes les Mécanicartes en anglais et s’en servir pour analyser Dobble, à cause notamment de formulations un tantinet trop formel. Mais tout le monde a fini par s’en sortir, et les deux groupes ont présenté leurs trouvailles réciproques, provoquant quelques réactions et débats sur les cartes ambiguës.

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Geoffrey et moi avons un peu assisté les groupes quant à la conception de nouvelles règles. Le défi est de permettre aux groupes d’exprimer leur créativité : il ne faut pas les étouffer, mais il ne faut pas les laisser sans idées non plus en cas de blocage. Un exercice d’équilibriste intéressant qui a visiblement porté ses fruits, car les groupes ont trouvé des variantes aux jeux.

Dobble + Bluff a donné la variante “on pose une carte en disant le mauvais symbole”. Zombie Dice + Cubes a engendré l’utilisation de petits cubes pour déclencher des “pouvoirs” de relance de dés. Pas mal, malgré le déroulement un peu laborieux !

Avant la pause de la deuxième heure, j’annonce la couleur : la troisième heure sera consacrée à la création d’un prototype à part entière avec une division en 3 groupes (mélangeant les niveaux). Conséquence : après la création des groupes, certains commençaient déjà à profiter de la pause pour regarder le matériel mis à disposition et discuter du jeu qu’ils allaient faire. Ça s’annonce bien…

Troisième heure : création d’un prototype

Et nous y voilà. Trois groupes de 3 à 5 jeunes, du matériel, 45mn et une distribution de cartes progressive. Au contraire des ateliers précédents, j’ai choisi de donner les cartes une par une avec 5mn d’intervalle entre chaque cartes. Cela permet ainsi aux groupes de se focaliser sur une carte dans un premier temps et d’intégrer les contraintes progressivement.

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Et vous savez quoi ? Cette partie s’est bien mieux passée que la seconde partie. Pourtant, elle était moins cadrée : j’ai simplement donné quelques contraintes de temps (“vous avez 30mn” pour laisser du temps aux tests entre les groupes et “pensez prototype” pour permettre d’effectivement pouvoir créer quelque chose), et nous passions avec Geoffrey pour voir où en étaient les groupes. J’ai préféré ne pas passer trop de temps sur la théorie pour laisser un temps raisonnable (déjà limité) et à cause des potentiels soucis linguistiques.

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Au final, les jeunes ont créé un jeu type “jeu de l’oie” avec des cases spéciales, un jeu de parcours en duel où un joueur doit empêcher un autre d’amorcer des roquettes en retenant des codes de détonation en un temps limité, et un autre jeu de l’oie à cases spéciales. Une thématique assez “parcours” donc. Les jeunes ont ensuite du tester les jeux d’un autre groupe, puis le cours s’est terminé. J’aurais bien aimé pouvoir revenir sur les jeux produits pour les analyser, mais j’ai manqué de temps…

Bilan

Au final, l’atelier a été vécu avec un certain enthousiasme par la plupart des jeunes, en particulier lors du jeu et de la création du prototype. Les trois heures découpées par les pauses étaient un peu courtes mais le timing a été respecté. Certains jeunes ont spontanément écrit les règles de leur jeu en anglais, ce qui ajoutait un exercice linguistique écrit aux échanges oraux avec Geoffrey et moi-même.

Bref, c’était plutôt bien…

Le prochain article portera sur la deuxième partie de la journée, avec les scouts cette fois !

Besançon, partie 2 – évolution de l’atelier

Français ci-dessous.

Once again, an article solely in French ! Blast it ! You see, I still have trouble to find time to simultaniously set up workshops, meet people, travel and update my blog. So you have my deepest apologies about this, but non-French speakers will have to wait some extra time to see the workshop reports about Besançon…

Souvenez vous : il y a quelques jours, je vous ai parlé du premier atelier à Besançon. Cependant, il y en a eu 4 autres ! Laissez moi donc vous présenter le déroulement de ces ateliers et les évolutions successives de la méthode de conception.

 

Mardi 9, soir – Doubs you play

L’association Doubs you play propose des soirées jeux de société (et jeux de figurine). En les contactant largement en amont, ils m’ont proposé de passer lors de la soirée du 9 pour proposer un atelier. Il se trouve que j’étais déjà venu quelques fois à cette association lors de mon séjour à Besançon : une bonne ambiance, des joueurs très sympathiques… j’étais heureux de pouvoir y retourner dans un cadre légèrement différent.

L’atelier a duré 2h30 et était articulé selon le même schéma que l’après-midi :

– Explication du projet et des Mécanicartes;

– Quelques règles d’or à respecter autant que possible;

– Prenez des cartes et du matériel et amusez vous en groupe !

2 trinômes se sont formés, auxquels se sont greffés quelques curieux au fil de la création. Le thème choisi était Bal Populaire.

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Les deux groupes ont abouti à des prototypes de jeux rapidement testés. Un groupe a été amené à repartir de zéro deux fois avant d’aboutir à un concept satisfaisant toute l’équipe, l’autre groupe a quant à lui été confronté à des différences de vision au sein de l’équipe. Le jeu doit-il partir dans une direction A ou B ?

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Jeu : basé sur l’échange et la mémorisation. Chaque joueur est un barman et commence avec 5 jetons de ressources choisis aléatoirement représentant des ingrédients pour cocktail. Au milieu se trouvent 8 personnages affublés de 5 ingrédients, correspondant à leur cocktail préféré.  Les 8 personnes sont masquées après 1mn, puis les joueurs s’échangent des ressources pour disposer de ce qui les arrange le plus pour faire les cocktails de leur choix pour les personnes au milieu. De plis, chaque joieur possède une “cible” particulière pour qui les cocktails comptent double.

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Jeu : troc secret de cartes. Le but du jeu est d’embaucher des tueur pour assassiner les adversaires. Des cartes sont secrètement posées au milieu de la table, ce sont des tueurs et des armes. Il faut acheter un tueur et son arme correspondante pour tuer quelqu’un. Pour acheter une arme, on pioche des ressources, et lorsqu’on pense avoir assez de ressources pour acheter une carte, on tente un achat en la choisissant. On ne peut faire qu’une action par tour.

 

Mercredi 10 – Comité de quartier St Ferjeux – Structure d’insertion

L’atelier se déroulait sur toute une journée, matinée puis après-midi. Il était intégré dans le cadre d’une formation aux savoirs de base de salariés en structure d’insertion : je travaillais donc avec Irène, (super) formatrice pour employés de chantier majoritairement. Les participants à l’atelier – 9 le matin, 7 l’après-midi – avaient donc une obligation de présence.

Cet atelier était très étonnant car dans un cadre très inhabituel au vu de mes expériences personnelles. L’atelier va-t-il être mal perçu dans le cadre d’assimilation de savoirs de base ? Bien que les vertus éducatives du jeu me semblent réelles, ce n’est pas nécessairement la perception de tous : le jeu n’est-il pas une activité pour enfants ? Comment va-t-on acquérir des savoirs avec le jeu ? A première vue, un défi corsé.

Heureusement, il me semble que la matinée dédiée au jeu a globalement bien fonctionné. Les participants ont pu jouer à Dobble, Tête de Linotte, Pile poil, Wink et Skull & Roses. J’ai essayé d’en profiter pour souligner les vertus pédagogiques qui me semblaient émerger du design de ces jeux, véritable préambule à l’utilisation des Mécanicartes, catégorie “compétences joueurs”.

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L’après-midi fut, il faut bien le dire, beaucoup plus compliquée.

La présentation initiale de l’atelier – jouer à des jeux, présenter les cartes, donner des cartes et coacher en direct – n’a pas porté ses fruits. Les participants étaient perdus et n’arrivaient pas à créer quelque chose, si bien qu’au bout d’1h30, nous avons choisi de changer le format de l’atelier pour en faire quelque chose de plus raccord avec la formation : reprendre des jeux existants et définir les conditions de victoire, puis en écrire les règles. Ici, les jeux en question étaient deux jeux de cartes : un jeu de combinaisons et le jeu du “Président”.

Cet atelier en demi-teinte m’a permis de remettre en question la progression de l’atelier et d’en faire quelque chose de plus didactique pour les prochaines sessions. En tout cas, l’expérience était très enrichissante.

 

Vendredi 12 – MJC Palente Orchamps

Un atelier en comité très réduit, puisqu’il comportait 2 participants, notamment Evelyne des Rêveurs de Vésontio ayant déjà participé à l’atelier du mardi matin à Trivial’Compost. Heureusement, il s’agissait donc du moment idéal pour tester des améliorations dans la progression de l’atelier.

L’atelier s’est déroulé en 3h. Cette fois, nous avons joué à Dobble et Zombie Dice. Ce choix de jeu peut paraître particulier, en grande partie car il n’inclut pas Wink et Tête de Linotte, qui sont pourtant les deux jeux que je m’engage à laisser à chaque série d’ateliers, mais il me permettait de tester plus facilement un exercice : l’utilisation pratique des Mécanicartes, à savoir qu’après une rapide partie de chaque jeu, les participants doivent réussir à le catégoriser grâce aux Mécanicartes.

Sans donner la solution de l’énigme, Dobble et Zombie Dice ont la qualité d’être assez opposés…

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La seconde amélioration de l’atelier consiste à être créatif avec les Mécanicartes. En effet, c’est leur vocation primaire et finale : utiliser 3 mécanicartes pour créer un jeu innovant. Mais au lieu d’attaquer directement la conception aux 3 cartes, il me semblait intéressant de mieux appréhender les cartes en proposant d’intégrer une seule carte à un jeu.

Par exemple : “comment ajouter du Bluff à Dobble ?”. Pas facile ? C’est l’idée…

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Puis nous repassons sur le déroulement classique de l’atelier : 3 cartes, un thème. Le thème était cette fois Pyramide.

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Jeu de lettres avec des dés. Chaque joueur lance à son tour une série de 6 dés avec des lettres dessus. Il doit alors trouver un mot utilisant le plus de letrrs possibles, de 1 à 6. Il place alors les dés sur un étage de pyramide correspondant, bloquant ainsi l’étage pour l’autre joueur. Plus de lettres = plus de points.

Au final, je pense que cette nouvelle adaptation de l’atelier fonctionne bien et permet de se poser des questions pratiques de design précises. Reste à voir si le lien avec la conception de jeu innovant est réellement assuré : d’autres ateliers de test seront nécessaires.

 

Samedi 13 – Rêveurs de Vésontio

Voici donc le dernier atelier de la semaine, avec l’association de rôlistes Les rêveurs de Vésontio. Parmi ces joueurs de jeux en tout genre, on retrouve Evelyne Brule qui m’a permis d’assurer cette série d’ateliers à Besançon.

Cette fois, l’atelier a duré 2h30 et était constitué de 2 binômes. Les ateliers précédents, à l’exception de celui de vendredi, étaient toujours organisés en trinome : le format binôme était donc une partie de la nouvelle expérimentation. Les exercices initiaux, similaires à la veille, étaient toutefois en groupe collectif afin de créer une meilleure émulation.

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Le thème était cette fois “Pince à linge”. Le public était constitué de joueurs très expérimentés : la création s’est donc déroulée très rapidement malgré sa durée limitée. Le prototypage a débuté 15mn après la distribution des cartes, ce qui est beaucoup moins que la durée habituelle !

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Le premier jeu : chaque joueur dispose d’une pile de vêtements plus ou moins grands à étendre sur une grille de linge. Le but du jeu est d’étendre asez de linge pour reconstituer un personnage complet. Poser le linge sur une case déclenche une action spéciale de la case.

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Deuxième jeu : un jeu de piste et de bluff. Chaque joueur dispose un pion sur un plateau façon jeu de l’oie et dispose de cartes possédant un nombre de pinces à linge colorées, de même couleur que les cases du plateau. Il faut se débarrasser de ses cartes en annonçant la couleur des cartes que l’on pose secrètement devant soi quand on tombe sur une case, mais il est possible de bluffer et donc d’appeler au bluff.

 

A l’issue de cet atelier, j’ai donc remis un exemplaire de Wink, un exemplaire de Tête de linotte et un deck de Mécanicartes aux Rêveurs. A eux maintenant de continuer à créer !!

Besançon, partie 1

(This time, I’m going to write in French, then translate later !)
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Tout d’abord, je vous donne rendez-vous vendredi 12 septembre à la MJC Palente de 9h à 12h, et samedi 13 septembre toute la journée, pour les deux derniers ateliers bisontins !

Le bapteme du feu, partie 2

Un premier atelier a déjà eu lieu à Cartes sur tables, alors pourquoi parler de Baptême du feu ?… Tout simplement parce qu’il s’agissait là des deux premiers ateliers complets, en 2*3h ! Une toute nouvelle expérience avec son lot de doutes et de joies.

Au programme, un atelier le mardi 9 avec l’association Trivial’Compost,  un atelier en soirée avec l’association Doubs you play, et enfin un atelier le mercredi 10 au sein du comité de quartier Saint ferjeux dans le cadre d’un chantier de réinsertion. Comment tout cela s’est il déroulé ? Quels enseignements en tirer pour la suite ? Est-ce que créer des jeux, c’est cool ? Je vous raconte tout ça !

Mardi 9 – Trivial’Compost

Cette association bisontine a pour mission de travailler autour du compostage urbain. Sensibilisation, installation et suivi de composteurs, stands de présentation de l’association,  éco citoyenneté : un programme riche et varié… rien d’étonnant donc à ce que les membres de Trivial’Compost aient déjà créé des jeux autour de ces problématiques et souhaitent continuer dans cete démarche. Un public motivé et convaincu des vertus ludiques du jeu donc !

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Certains membres ont pratiqué le jeu de rôle et d’autres jouent de temps en temps à des jeux tels que Dobble ou Oui seigneur des ténèbres : même si aucun n’est joueur régulier de Seasons ou Horreur à Arkham, les participants étaient très à l’aise avec les règles de Dobble, Wink et Tête de Linotte, ce qui m’a permis de sortir en fin de matinée The Resistance, jeu d’identités secrètes (un peu comme les Loups garous de Thiercelieux) un peu plus avancé. Selon la théorie de l’atelier, voici donx les participants pleins de références ludiques, fin prêts pour la création. Voyons ce qu’il en est !

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L’après midi de création a débuté par une présentation éclair des Batisseurs, de Hanabi et de Sauna wars. Les deux premiers pour montrer des mécaniques de gestion de ressources et de collaboration, potentiellement utiles pour le type de jeux voulant être conçus par les membres de l’association; Sauna wars afin de montrer à quoi ressemble un prototype en cours de conception.

Puis un petit rappel de la trinité des constituants des jeux de société, bases desquelles les concepteurs peuvent partir initialement : le thème, les mécanismes et le matériel. Enfin, un petit rappel des 3 règles utiles à garder en tête lors de la conception :

1) Ne pas apporter trop de soin au graphisme dans un premier temps;

2) Rester le plus simple possible;

3) Tester le jeu dès que l’occasion se présente !

Puis une distribution de Mécanicartes aux groupes, et roulez jeunesse.

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La phase de création/test s’est déroulée sur 2h15 pour 3 groupes de 3 participants. En plus des membres de l’association se trouvaient Guillaume, ex collègue de Besançon,  et Evelyne des Rêveurs de Vesontio, qui a très efficacement trouvé les structures pour le déroulement des ateliers à Besançon (merci !). Le thème était, à la demande des participants, éco citoyenneté.

Les trois groupes ont créé des jeux avec plus ou moins d’aisance. Au contraire des ateliers passés, les cartes se sont révélées assez bloquantes : la plupart des participants a préféré s’en éloigner autant que possible. Est-ce du à un changement de public ou à une façon différente d’aborder l’atelier ? Une analyse mérite d’être faite pour les ateliers suivants.

Il était amusant de voir que les trois groupes ont adopté des façons de travailler aussi différentes que les lieux choisis : brainstorming bouillonant dans le local arrière de l’association, réflexion progressive dans la salle centrale, exploration large des possibles à l’extérieur.

 

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Finalement, chaque groupe a abouti à un prototype testable.

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Jeu coopératif. Chaque tour, les joueurs disposent d’un pot commun de jetons et de 4 déchets par joueur (selon 4 types). Chaque joueur peut investir dans une solution de traitement collective ou individuelle pour se débarrasser des déchets : le collectif coûte plus cher mais est plus durable et traite davantage de déchets. A la fin du tour de chaque joueur, tout déchet non traité va dans un incinérateur. Plus l’incinérateur est rempli, plus les joueurs risquent d’attraper une maladie incapacitante (on lance un dé). Les maladies se soignent grâce au pot commun.

Si tous les joueurs sont malades, la partie est perdue. Si lors d’un tour aucun déchet n’est mis dans l’incinérateur,  la partie est gagnée.

 

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Jeu coopératif de gestion d’énergie. Chaque joueur dispose de cartes d’amélioration de domicile afin que ce dernier consomme moins d’eau, moins d’électricité et pollue moins. A la fin de chaque tour, toute pollution fait évoluer un curseur vers la perte de la partie (pollution rejetée) ou son gain (pollution évitée). Un système de marché entre joueurs était en chantier afin d’échanger et optimiser les installations et ressources.

 

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Jeu de hasard compétitif. Chaque joueur tire une carte augmentant ou diminuant son empreinte carbone (vélo = +1, 4×4 = +4…), et remplit sa partie du monde avec des jetons en fonction. Le premier ayant rempli son monde a perdu. Certaines cartes permettent d’échanger ses cartes avec des adversaires.

 

A suivre prochainement !

Deux nouveaux ateliers à venir (avec des Mécanicartes imprimées) !

Même sans être encore parti sur les routes, les ateliers vont bon train, avec deux nouveaux ateliers prévus la semaine prochaine ! Vous pouvez les retrouver – comme ce sera la cas pour les prochaine – dans le planificateur d’événements à droite.

Quel est le programme ?

Cette fois, ce soit deux ateliers parisiens qui auront lieu !

Lundi 30 juin, 19h : une “Micro game jam” de jeux de société organisée par le Gamelier. Deux heures de création de jeux de société en équipe puis une heure pendant laquelle les équipes testeront les jeux des uns et des autres. Un événement intéressant en perspective, organisé par un club habitué à ce genre de manifestations et un véritable désir de réunir des concepteurs de jeux de tout poil.

L’événement n’est bien sûr pas réservé aux professionnels du jeu vidéo ! Si vous brûlez d’envie de faire votre premier prototype de jeu de société, c’est l’occasion rêvée ! Alors ne soyez pas timides et venez donc faire un tour : http://www.meetup.com/Gamelier-Paris-meetup-community/events/186838542/

 

Samedi 5 juillet, 16h30 : une Nuit du jeu (de 12h !) est organisée par Le Petit Ney, café littéraire et associatif ! Cette structure bien sympathique rappellera peut-être quelque chose à certains, car c’est ici que j’ai pu faire mon premier atelier dans le cadre de Ludi Vojago !

Une sorte de retour aux sources donc, mais cette fois dans le cadre d’un chouette événement où l’on va tous se retrouver autour du jeu. Beaucoup d’autres activités auront d’ailleurs lieu, comme du test de prototypes de jeux de jeunes auteurs ou des animations de l’association Under Construction.

Les 12h du jeu ont lieu de 14h à 2h du matin. Mon atelier aura lieu de 16h30 à 19h30-20h. Venez nombreux, c’est tout public ! http://lepetitney.fr/wp-content/uploads/2014/06/Juin-juillet14.pdf

 

Et tes mécanicartes alors ?

Une première version cartonnée est enfin prête ! Plus solide et plus pratique que la version papier que j’utilisais jusqu’à présent, elle sera parfaitement adaptée aux ateliers à venir, ainsi qu’aux premiers envois pour les contreparties Ulule.

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Cette version, toujours en Français, n’est pas adaptée pour les ateliers autour de l’Europe, mais ce n’est qu’une question de temps avant de pouvoir imprimer une nouvelle version en anglais.

J’en profite pour remercier Laetitia Di Sciascio pour ses précieux conseils et avis ayant permis d’aboutir sur cette nouvelle version, ainsi que Guillaume Hoquet dont les avis m’aideront sans aucun doute à peaufiner la version définitive avec une grande précision !