(This time, I’m going to write in French, then translate later !)
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Tout d’abord, je vous donne rendez-vous vendredi 12 septembre à la MJC Palente de 9h à 12h, et samedi 13 septembre toute la journée, pour les deux derniers ateliers bisontins !
Le bapteme du feu, partie 2
Un premier atelier a déjà eu lieu à Cartes sur tables, alors pourquoi parler de Baptême du feu ?… Tout simplement parce qu’il s’agissait là des deux premiers ateliers complets, en 2*3h ! Une toute nouvelle expérience avec son lot de doutes et de joies.
Au programme, un atelier le mardi 9 avec l’association Trivial’Compost, un atelier en soirée avec l’association Doubs you play, et enfin un atelier le mercredi 10 au sein du comité de quartier Saint ferjeux dans le cadre d’un chantier de réinsertion. Comment tout cela s’est il déroulé ? Quels enseignements en tirer pour la suite ? Est-ce que créer des jeux, c’est cool ? Je vous raconte tout ça !
Mardi 9 – Trivial’Compost
Cette association bisontine a pour mission de travailler autour du compostage urbain. Sensibilisation, installation et suivi de composteurs, stands de présentation de l’association, éco citoyenneté : un programme riche et varié… rien d’étonnant donc à ce que les membres de Trivial’Compost aient déjà créé des jeux autour de ces problématiques et souhaitent continuer dans cete démarche. Un public motivé et convaincu des vertus ludiques du jeu donc !

Certains membres ont pratiqué le jeu de rôle et d’autres jouent de temps en temps à des jeux tels que Dobble ou Oui seigneur des ténèbres : même si aucun n’est joueur régulier de Seasons ou Horreur à Arkham, les participants étaient très à l’aise avec les règles de Dobble, Wink et Tête de Linotte, ce qui m’a permis de sortir en fin de matinée The Resistance, jeu d’identités secrètes (un peu comme les Loups garous de Thiercelieux) un peu plus avancé. Selon la théorie de l’atelier, voici donx les participants pleins de références ludiques, fin prêts pour la création. Voyons ce qu’il en est !

L’après midi de création a débuté par une présentation éclair des Batisseurs, de Hanabi et de Sauna wars. Les deux premiers pour montrer des mécaniques de gestion de ressources et de collaboration, potentiellement utiles pour le type de jeux voulant être conçus par les membres de l’association; Sauna wars afin de montrer à quoi ressemble un prototype en cours de conception.
Puis un petit rappel de la trinité des constituants des jeux de société, bases desquelles les concepteurs peuvent partir initialement : le thème, les mécanismes et le matériel. Enfin, un petit rappel des 3 règles utiles à garder en tête lors de la conception :
1) Ne pas apporter trop de soin au graphisme dans un premier temps;
2) Rester le plus simple possible;
3) Tester le jeu dès que l’occasion se présente !
Puis une distribution de Mécanicartes aux groupes, et roulez jeunesse.



La phase de création/test s’est déroulée sur 2h15 pour 3 groupes de 3 participants. En plus des membres de l’association se trouvaient Guillaume, ex collègue de Besançon, et Evelyne des Rêveurs de Vesontio, qui a très efficacement trouvé les structures pour le déroulement des ateliers à Besançon (merci !). Le thème était, à la demande des participants, éco citoyenneté.
Les trois groupes ont créé des jeux avec plus ou moins d’aisance. Au contraire des ateliers passés, les cartes se sont révélées assez bloquantes : la plupart des participants a préféré s’en éloigner autant que possible. Est-ce du à un changement de public ou à une façon différente d’aborder l’atelier ? Une analyse mérite d’être faite pour les ateliers suivants.
Il était amusant de voir que les trois groupes ont adopté des façons de travailler aussi différentes que les lieux choisis : brainstorming bouillonant dans le local arrière de l’association, réflexion progressive dans la salle centrale, exploration large des possibles à l’extérieur.



Finalement, chaque groupe a abouti à un prototype testable.

Jeu coopératif. Chaque tour, les joueurs disposent d’un pot commun de jetons et de 4 déchets par joueur (selon 4 types). Chaque joueur peut investir dans une solution de traitement collective ou individuelle pour se débarrasser des déchets : le collectif coûte plus cher mais est plus durable et traite davantage de déchets. A la fin du tour de chaque joueur, tout déchet non traité va dans un incinérateur. Plus l’incinérateur est rempli, plus les joueurs risquent d’attraper une maladie incapacitante (on lance un dé). Les maladies se soignent grâce au pot commun.
Si tous les joueurs sont malades, la partie est perdue. Si lors d’un tour aucun déchet n’est mis dans l’incinérateur, la partie est gagnée.

Jeu coopératif de gestion d’énergie. Chaque joueur dispose de cartes d’amélioration de domicile afin que ce dernier consomme moins d’eau, moins d’électricité et pollue moins. A la fin de chaque tour, toute pollution fait évoluer un curseur vers la perte de la partie (pollution rejetée) ou son gain (pollution évitée). Un système de marché entre joueurs était en chantier afin d’échanger et optimiser les installations et ressources.

Jeu de hasard compétitif. Chaque joueur tire une carte augmentant ou diminuant son empreinte carbone (vélo = +1, 4×4 = +4…), et remplit sa partie du monde avec des jetons en fonction. Le premier ayant rempli son monde a perdu. Certaines cartes permettent d’échanger ses cartes avec des adversaires.
A suivre prochainement !