travel

Slovaquie – de la neige et du scoutisme (partie 2)

(Once again, the English version is coming later ! Please be patient 🙂 )

Après un premier article consacré à la Slovaquie, voici la suite (et fin) de cette aventure enneigée. Au programme : un atelier chez des Scouts, la visite d’un centre social et la découverte d’un jeu Polonais (!).

Des scouts et du jeu ?

L’objectif de l’atelier était de faire créer des jeux à un groupe de Scouts. Certains étaient en train de devenir animateurs scouts et cet atelier leur aurait donné un outil supplémentaire pour des animations à venir. De plus, le groupe a longtemps été avec Geoffrey (mon hôte féru de jeux de société) et ont déjà été largement initiés aux jeux de société : ils ont pu en tester beaucoup et étaient contents de pouvoir créer le leur.

C’était donc un public à la fois si proche et si différent de l’atelier du matin… Proche, parce que les participants avaient à peu près le même âge (en moyenne). Différent pour deux raisons : ils étaient davantage initiés au jeu de société grâce à Geoffrey, mais surtout ils n’étaient pas dans un cadre scolaire. Et croyez moi, la différence a été énorme !

DSCN1530

Et ce n’est pas qu’une histoire de bandeau…

La barrière de la langue s’est davantage faite sentir : si la plupart des scouts comprenaient un peu l’anglais, beaucoup étaient assez effrayés à l’idée de le parler et préféraient parler en Slovaque. Geoffrey faisait certes l’intermédiaire, mais alors la langue d’usage était le Slovaque, ce qui ne m’arrangeait pas pour créer un lien avec les participants ! Je pense que cette contrainte est assez naturelle, mais je n’ai pas eu l’occasion de le sentir lors des autres ateliers : soit les participants pouvaient parler sans crainte en français ou en anglais, soit le cadre scolaire les poussait à se forcer (parfois tant bien que mal). J’aurais pu me débrouiller pour dire quelques mots en Allemand, mais j’étais très démuni en Slovaque.

Autre petit bémol : nous avons passé pas mal de temps sur le jeu (et non la création) car c’était assez difficile de canaliser le groupe. Problèmes de langue, cadre non scolaire, période peu propice (beaucoup sortaient tout juste de cours !) : tout cela est finalement assez logique et pas bien grave ! Cependant, j’ai eu peur que nous ne puissions pas aller bien loin.

DSCN1539

Ce qui n’a pas empêché l’atelier de se dérouler !

Les Mécanicartes étaient aussi assez difficiles à appréhender. Je me suis rendu compte qu’elles n’étaient pas adaptées à tous les publics de par leurs textes parfois assez complexes. Comme quoi, on ne fait jamais assez de playtests.

Mais finalement, l’atelier s’est déroulé. Nous avons joué à différents jeux – notamment WINK que j’étais content de pouvoir sortir en atelier, l’occasion ne s’étant pas assez présentée à mon goût ces derniers temps. Puis l’analyse s’est déroulée sans grand problème. Nous avons fait très succinctement l’ajout de règles car je voulais laisser assez de temps pour la création de prototype – surtout au vu du temps un peu large que nous avons consacré au jeu. L’adaptation, il n’y a que ça de vrai !

 

 

DSCN1567

On n’est pas habitué à ce genre de cadre !

Au final, deux groupes ont produit deux jeux très différents. Le premier groupe incluait Geoffrey et a donné un jeu de gestion de ressources entre différentes planètes. Il leur a malheureusement été difficile de concrétiser un prototype simple de par la complexité de leur idée initiale, mais nous avons tout de même pu tester une première version !

Le second groupe a lui choisi de faire quelque chose de très différent en formalisant une variante du Chamboule tout. Plusieurs canettes sont réparties dans l’espace de jeu et un lancer de dé initial indique quelle canette doit être dégommée par le joueur. Au fur et à mesure du dégommage, les joueurs remplissent des jauges correspondant aux canettes dégommées. Le concept assez original fonctionnait bien.

DSCN1575

Dégommage de canettes…

 

Un après-midi dans un centre social

Le mardi était consacré à une petite visite de Lučenec. Je n’ai malheureusement pas réussi à prendre de cliché intéressant de cette petite ville – difficile de s’improviser photographe sans expérience préalable dans le domaine. “N’importe qui peut être photographe”… ben non, et surtout pas moi 🙂

L’après-midi était consacré à la visite d’un centre social. Geoffrey y avait travaillé l’an passé et avait instauré une après-midi hebdomadaire de jeux de société pour tout public. La tradition a été perpétuée, et un public effectivement varié est venu tester des jeux assez divers. J’avais pour ma part apporté Skull & Roses et 6 qui prend.

DSCN1596

Tous les âges – et même de la guitare derrière !

 

Ce qui a retenu mon attention, c’est que ce genre d’initiative fonctionne effectivement. Rien ne prédisposait ce centre à accueillir des jeux de société dans une petite ville comme Lučenec : pourtant l’idée a été appréciée par les gérants et perpétuée sur plus d’un an. Il suffit parfois d’une petite étincelle (et d’un porteur de projet !) pour procurer du plaisir à tous par le jeu !

 

Mysterium, mélange de Dixit et Cluedo

Lors du voyage, j’ai eu l’occasion de tester de nombreux jeux de société, de l’obscur (mais très chouette) Canterbury au très primé Camel Up !. La Slovaquie n’a pas fait exception, et Geoffrey m’a permis de tester de nombreux jeux qui m’étaient inconnus tels que Room 25 ou Le petit prince. Cependant, un jeu m’a particulièrement marqué : Mysterium.

Jeu polonais, originellement nommé Tajemnicze Domostwo et publié par Portal Games, Mysterium n’est rien de plus qu’un mélange entre Dixit et le Cluedo. Oui .

Image tirée de BoardGameGeek

Dans ce jeu coopératif, un joueur incarne le fantôme du propriétaire d’une vaste maison, assassiné il y a fort longtemps. Son tueur n’ayant jamais été identifié, l’âme errante n’est certainement pas apaisée et rend la maison inhabitable (vous avez vu Casper ?). Les autres joueurs incarnent des enquêteurs-exorcistes dont la tâche sera d’identifier les indications du fantôme dans un temps limité.

Oui mais voilà, le fantôme ne peut pas parler (vous avez suivi ? C’est un fantôme…). Il devra donc communiquer avec les enquêteurs par le biais de rêves pour leur permettre de trouver la vérité.

Le joueur-fantôme choisit une combinaison “lieu-personne-arme” pour chaque enquêteur au début de la partie. Un de ces trios est le “vrai”, mais chaque enquêteur va devoir trouver ses trois composantes pour permettre de dénouer le mystère. Pour faire deviner aux enquêteurs quelles sont ses cartes, le fantôme envoie des cartes “rêves” pleines de détails à chaque enquêteur. Aux joueurs de coopérer pour dénouer ce que le fantôme a voulu dire.

Mysterium réussit donc à utiliser finement le mécanisme de Dixit en adoucissant son problème principal (l’avantage de connaître le narrateur en amont) par sa composante coopérative. Bref, on s’est bien amusés et le jeu rejoindra certainement ma ludothèque à l’avenir…

Quel est le prochain pays ?

C’est à vous de me dire !

Il me reste encore plusieurs articles à écrire. Lequel voudriez-vous que j’attaque le premier ? Laissez moi un commentaire ou écrivez un petit mail ! Un sondage a également été mis en place sur la page Facebook.

Voici les possibilités :

– Cracovie : un atelier dans un bar de jeux de société, un jeu sur le féminisme et le marché de Noël;

– Varsovie : une semaine d’ateliers dans une école, un centre de découverte scientifique et un ludothécaire mobile passionné;

– Ljubljana : des ateliers dans l’école française, une petite capitale pleine de charme et une immense mine de mercure.

Slovaquie – de la neige et du scoutisme (partie 1)

(An English version is coming… later !)

Pour ce premier article de janvier, je vous souhaite à tous une excellente année 2015, pleine de jeux et de voyages… ou juste de bonheur ! De mon côté, beaucoup de choses sont prévues cette année sur le projet Ludi Vojago, loin d’être terminé bien au contraire.

Mais j’aurais bien l’occasion d’y revenir plus tard. Pour le moment, je vous propose plutôt de revenir sur les différentes expériences des mois passés. Aujourd’hui, faisons un petit détour par la Slovaquie.

Oui, mais où en Slovaquie ?

A Lučenec.

Vous voilà bien avancés n’est-ce pas ? N’ayant aucune connaissance particulière concernant la Slovaquie, ce fut ma réaction lorsque l’on m’a proposé de passer dans cette ville. Alors, que peut-on dire sur Lučenec ?

– Selon Wikipédia : démographiquement, Lučenec compte environ 28000 habitants, ce qui en fait la 25ème ville du pays.

– Située tout près de la frontière sud de la Slovaquie, la ville a été annexée quelques années par la Hongrie. Pourtant, il n’y a à l’heure actuelle pas de connexion de bus à cause de certaines tensions frontalières.

– La ville ne comporte pas d’universités : on y naît, on en part pour étudier ailleurs (par exemple à la ville de Banska Bystrica non loin, ou encore à Košice voire tout simplement à Bratislava), parfois on revient.

DSCN1583

Un environnement dans lequel je n’aurais jamais pensé passer, mais n’est-ce pas ce qui fait le charme d’un voyage ?

Pourquoi Lučenec ?

Pour la meilleure raison possible : partir à la rencontre d’une personne intéressée par mon atelier ! Grâce à la mise en relation de Thibaut Quintens (from Let’s play together), nous avons pu échanger par mail avec Geoffrey, belge, ludophile, scout et enseignant de langues à Lučenec. Intéressé par ma démarche, il m’a proposé de passer dans cette ville pour y donner deux ateliers, respectivement avec des lycéens et des scouts.

2 ateliers de 3h étaient donc prévus : l’un dans un cadre scolaire en remplacement d’un cours de langue avec des jeunes non initiés aux jeux, l’autre dans un cadre extra scolaire volontaire auprès d’adolescents déjà bien initiés au jeu par Geoffrey qui a organisé moult actions ludiques à Lučenec. Âges similaires, contraintes différentes !

Matin : 3h de cours pas comme les autres

L’atelier du matin a remplacé un cours d’anglais auprès de deux groupes d’adolescents slovaques mélangés pour l’occasion : un groupe de plutôt bon niveau et un groupe de niveau plus faible. L’occasion pour eux de pratiquer l’anglais différemment et l’occasion pour moi de pratiquer mon atelier dans un cadre linguistique un peu différent : je connais autant le slovaque qu’ils connaissent le français !

DSCN1478

Un autre défi se présente : jusqu’à présent, je n’ai présenté mon atelier dans un cadre scolaire à des élèves de plus de 10 ans ! L’atelier allait-il marcher avec des adolescents, public aux attentes très différentes des enfants ? Un seul moyen de le savoir : essayer.

Première heure : présentation et jeu

Au début, il est important de clarifier les choses. Geoffrey, présent lors de la journée, a brièvement introduit le contenu de l’atelier avant de me passer la main. Une petite présentation pour lever la confusion ambiante et on est partis pour jouer ! Outre l’intérêt social évident du jeu, l’objectif est aussi de disposer d’une base de travail pour la suite de l’atelier.

DSCN1471

Comme souvent, j’ai sorti Dobble et Zombie Dice. Les jeunes connaissaient déjà Dobble, ce que j’ai pu observer de nombreuses fois au cours du voyage – mais ne connaissaient pas Zombie Dice (ce qui est plutôt classique aussi…). On se répartit en deux groupes, Geoffrey anime Dobble, j’anime Zombie Dice, on joue un peu, on rigole on inverse les jeux, et soudain une heure est déjà passée. Hé oui, le temps passe vite quand on s’amuse.

La première pause sonne. Des élèves me demandent s’ils peuvent jouer à Zombie Dice pendant la pause. Je crois que cette première heure est un succès. Ouf !

Deuxième heure : analyse et nouvelles règles

La deuxième partie de l’atelier consiste à analyser les jeux puis inventer de nouvelles règles grâce aux Mécanicartes. Cette partie est naturellement plus ardue car sortant de la zone de confort des participants. Même quand on ne joue plus chez soi – quelles que soient les raisons ! -, on a une expérience de jeux passés, on sait ce qu’on va faire. Jouer a quelque chose de fondamentalement naturel, quelles que soient les obstacles sociaux qui soient opposés à l’acte du jeu. Mais décortiquer des jeux, en créer ? Même si on le fait toujours un peu inconsciemment, c’est une autre paire de manches de devoir le faire dans un cadre formel, surtout dans un contexte scolaire.

Cette partie a d’ailleurs été un peu plus laborieuse. Le groupe au niveau moindre a eu quelques soucis pour comprendre toutes les Mécanicartes en anglais et s’en servir pour analyser Dobble, à cause notamment de formulations un tantinet trop formel. Mais tout le monde a fini par s’en sortir, et les deux groupes ont présenté leurs trouvailles réciproques, provoquant quelques réactions et débats sur les cartes ambiguës.

DSCN1488

Geoffrey et moi avons un peu assisté les groupes quant à la conception de nouvelles règles. Le défi est de permettre aux groupes d’exprimer leur créativité : il ne faut pas les étouffer, mais il ne faut pas les laisser sans idées non plus en cas de blocage. Un exercice d’équilibriste intéressant qui a visiblement porté ses fruits, car les groupes ont trouvé des variantes aux jeux.

Dobble + Bluff a donné la variante “on pose une carte en disant le mauvais symbole”. Zombie Dice + Cubes a engendré l’utilisation de petits cubes pour déclencher des “pouvoirs” de relance de dés. Pas mal, malgré le déroulement un peu laborieux !

Avant la pause de la deuxième heure, j’annonce la couleur : la troisième heure sera consacrée à la création d’un prototype à part entière avec une division en 3 groupes (mélangeant les niveaux). Conséquence : après la création des groupes, certains commençaient déjà à profiter de la pause pour regarder le matériel mis à disposition et discuter du jeu qu’ils allaient faire. Ça s’annonce bien…

Troisième heure : création d’un prototype

Et nous y voilà. Trois groupes de 3 à 5 jeunes, du matériel, 45mn et une distribution de cartes progressive. Au contraire des ateliers précédents, j’ai choisi de donner les cartes une par une avec 5mn d’intervalle entre chaque cartes. Cela permet ainsi aux groupes de se focaliser sur une carte dans un premier temps et d’intégrer les contraintes progressivement.

DSCN1502

Et vous savez quoi ? Cette partie s’est bien mieux passée que la seconde partie. Pourtant, elle était moins cadrée : j’ai simplement donné quelques contraintes de temps (“vous avez 30mn” pour laisser du temps aux tests entre les groupes et “pensez prototype” pour permettre d’effectivement pouvoir créer quelque chose), et nous passions avec Geoffrey pour voir où en étaient les groupes. J’ai préféré ne pas passer trop de temps sur la théorie pour laisser un temps raisonnable (déjà limité) et à cause des potentiels soucis linguistiques.

DSCN1510

Au final, les jeunes ont créé un jeu type “jeu de l’oie” avec des cases spéciales, un jeu de parcours en duel où un joueur doit empêcher un autre d’amorcer des roquettes en retenant des codes de détonation en un temps limité, et un autre jeu de l’oie à cases spéciales. Une thématique assez “parcours” donc. Les jeunes ont ensuite du tester les jeux d’un autre groupe, puis le cours s’est terminé. J’aurais bien aimé pouvoir revenir sur les jeux produits pour les analyser, mais j’ai manqué de temps…

Bilan

Au final, l’atelier a été vécu avec un certain enthousiasme par la plupart des jeunes, en particulier lors du jeu et de la création du prototype. Les trois heures découpées par les pauses étaient un peu courtes mais le timing a été respecté. Certains jeunes ont spontanément écrit les règles de leur jeu en anglais, ce qui ajoutait un exercice linguistique écrit aux échanges oraux avec Geoffrey et moi-même.

Bref, c’était plutôt bien…

Le prochain article portera sur la deuxième partie de la journée, avec les scouts cette fois !

Austria, land of games

Leaving Germany didn’t mean leaving german-speaking countries as my path led me to Austria. I didn’t know much about this country nowadays, especially in terms of board games creation despite the presence of a rather big publisher named Piatnik, so it was the perfect time to discover it a bit more.

My trip there started by one week of “holidays” focused on discovering cities and interesting places – I was joined by my girlfriend Stéphanie – then followed up by 4 days of workshops in Innsbruck in a structure named Die Bäckerei. I decided to summarize my board games experiences in this article then to follow up by another one focusing a bit more on the cities I passed through.

Vienna – Spielebox, the toy library organizing workshops

I didn’t plan anything else in Vienna than spending time with Stéphanie (and seeing an old friend working in virtual reality, but this will be explained later). However, our host happened to be 5mn from a big toy library named Spielebox (toy box in German) – call it fate maybe ? Anyway, we decided to take a look.

DSCN0846

The toy library itself has its share of games. Being refueled by Piatnik and funded by the city helps them a lot to have both old, classic games and new, trendy ones directly brought from the Spiele messe of Essen. You can also rent games for a very low price – 10cts a day.

DSCN0849

Looks like a nice place, right ? Yet the best part is coming now : they organize board games design workshops. A workshop lasts about 3 hours, involves material such as pawns, dices, tokens… and is animated by actual designers from Piatnik.

Sounds familiar maybe ? I was amazed and very enthusiastic to see other people actually doing workshops in a sort of similar way. I didn’t have the occasion to witness one of those workshops, but I’ll surely keep that in mind for another trip to Vienna. Anyway, I am not alone ! Long live board game design for all !

DSCN0847

Graz – Ludovico, board games before it was cool

Graz is a city I was looking forward to visit mostly to meet a couple of friends met years before Nowhere. They led me to Ludovico, another toy library where I could meet Arno Hofer, who has been working with board games for one hell of a long time.

Ludovico

Image taken from http://www.sunny.at/

Arno was enthusiastic with the workshops but couldn’t host them at the moment because Ludovico is organizing a games festival. Maybe another time tho. Who knows – board games is a small world after all.

Ludovico is also renting games for a cheap price and lending games to play within the structure.

Innsbruck – A board games cafe and Die Bäckerei workshops

I spent an evening in the Weli cafe in Innsbruck, a cafe with board games available for renting. Each game costs 58cts (?…) to rent. Most board games cafes I saw so far were focused on gaming, with lots of tables full of gamers pushing pawns and rolling dices, but in Weli it seems that people were more into the “cafe” part, with people joyfully drinking pints together while playing some cards or Trivial pursuit instead of the huge tabletop wargames or fun party games I’m used to see in this environnement. Don’t get me wrong, this is by no means “worse”, just different from what I’m used to !

No workshops there tho, just some playing. The workshops were supposed to take place in Die Bäckerei, cultural center, the first structure I’ve found some months ago already.

haus_mit_hand_web_01

Unfortunately, only one workshop took place there, saturday in the late afternoon. People there were mostly couchsurfers I invited myself. It seems that nobody saw that the workshops were actually planned to begin with, despite the structure sharing the info via Facebook and Twitter. Without going into details, this experienced taught me a lot about how to run a successful workshop with an open structure – let’s say more planning is necessary from my side.

DSCN1170

In any case, the workshop itself was interesting. The people there weren’t much hardcore gamers and couldn’t stay for more than 2 hours, so we stuck to the “analysis and upgrade” part of the workshop.

DSCN1172

Another article is coming soon to share my non-board games experiences of Austria with you. For now, I’m resting from a bad leg tendinitis so I don’t have much more to do anyway 😉 I should be up and ready for the next workshops :

– 19 November in Graz;

– 25 & 27 November in Ljubljana;

– 1 & 2 december in Lucenec, Slovaquia.

The city of Essen : beyond the Spiel Messe

I loved Essen. No, I don’t mean the Spiel Messe, I mean the city of Essen.

In France, most people don’t know much about this city, except board games players who know it as “the city hosting the Spiel Messe”. I guess this is probably wrong as the city hosts a lot of events in the Messe hall, so a lot of passionnate people must know various events in Essen – but I’ve hardly heard anything about the city unrelated to the Messe. This is really a shame, because the city actually has its share of interest.

This article isn’t connected to board games at all, but I felt like sharing something a little bit different.

Zollverein coal mine industry complex

The area of Essen is well known for being a former gigantic industrial area, where pretty much everything in the country was produced. The best example of this fact is the Zollverein coal mine complex. Way up in the north of the city lays this huge area of coal treatement, abandoned some decades ago but being well upkept. It’s now an UNESCO site and hosts several museums and sweet expositions, as well as large areas sometimes used by artists or party people. A big chunk of it is now a natural park with its own biome.

I took quite a few pictures, so allow me th share the experience with you…

Article4 Article5

Article6Article7

Article1 Article2

Article3

 

2h “LOL” techno parties in a Goethe Bunker

…this may need an explaination.

In the southern part of the city, there’s an old bunker. Instead of being destroyed, it was converted into a party place with a lot of techno events. Thus, it was logically renamed the Goethebunker (you know : poetry… techno…), and sometimes they hold 2 hours techno parties from 10pm to 12pm, so people can be efficient at work the day after.

 

 

Makes sense, right ?

Therefore, I went to one of these parties, and it was actually really fun and worth it. It also seems that Essen has a great underground techno scene, which was obviously something I didn’t know so well.

 

Unperfekthaus, the place where I should’ve done workshops

I’m really happy to know that this kind of place exists for my next time in Essen. Unperfekthaus is a place with… stuff. A lot of artists have their workshops there and rent it to be able to sell their crafts. You can visit the workplaces and often watch the artists work. You can also come here and enjoy the “Sofa internet” space, or maybe take part in a free workshop given by various kind of people. Or you can just come in to have a drink with the free-soda-machine.

It is very hard to describe proprely this place without any pictures, but I didn’t have my camera. Still, if you pop in Essen and are interested in… pretty much anything, be sure to take a look at the Unperfekthaus.

 

Lichtwochen, a light festival

For some unknown reason, each year in Essen takes place a big light festival dedicated to a country of the European Union. I believe this year is dedicated to Belgium. Last year was Sweden.

 

Also, the area is really big, with several cities around such as Bochum, Duisburg, Dusseldorf… and the cities are so close, you can actually reach them with the S-Bahn in a matter of minutes. So if Essen is not enough for you, chances are that there might be something going on in the neighbour cities.

 

Feel free to keep that in mind next time you’re heading to Essen for the Spiel Messe 😉

Next workshops : Essen, spieletage

I’ve been in Germany for one week now, and as you can see, I didn’t find the occasion to write anything about it, which means it has been quite intense. The good part is, I had great experiences I want to share, the not so good part is, you’ll have to wait a bit before I can share them !

For now, I have another week of workshops incoming at the Spiele messe at Essen, where I arrived yesterday.

DSCN0634

This fair is basically the largest one in Europe, so it will be quite a busy time. Still, just come and say hi or create a game !

LudiVojagoPrez

Brussels, part 2 – workshopping hard

My week in Brussels was insanely intense. I described the first workshop more than a week ago, so it’s time to tell you more about the remaining workshops.

Wednesday 24th – HEB Defré “Game science and technics”

Like most of the workshops given this week, this one was given during the evening. It took place in the Games library of a school in Uccel, in the suburbean-like area of Brussels. Every wednesday, the Game library is open to public, so some people coming every week or so have heard of the workshop and came to create a game.

But most of the attendees were students in a 1 year game technics cursus. They want to be able to use games in their job, create games, open public game librairies or board game cafes, but whatever their final goal might be, they were really looking forward to create a prototype.

DSCN0431

Of course, this very particular context pressurized me a bit. Those people are going to be professionals in the field of game (when they are not already), they have a large game culture and game design exigence. This workshop was actually a course !

But fortunately, everything went smoothly. I brought 2 sets of Mechanicards, as well as 2 Dobble and 2 Zombie dice games, so the workshop could take place with 2 groups. Each group played Dobble, then analyzed it, then added some Bluff, then the same operation was repeated with Zombie dice (and Cubes instead of Bluff). Once everybody finished an analysis or a card inclusion, one group presented his work to the other to confront it.

DSCN0433

Mostly due to a large break time, I didn’t manage my timing proprely, so everybody had a minimum amount of time to create the actual prototypes – about 45mn after I gave cards and tips. So I had to make it up by defining the remaining time precisely : each group had 20mn to brainstorm, 20mn to create a prototype and then 5mn to switch tables so other people could test their game. The theme was “Harpist”.

DSCN0442

This was quite an interesting exercise tho. Instead of creating a whole game, the workshop attendees had to create a small gameplay element.

DSCN0441 DSCN0440 DSCN0443

The games may be reworked afterwards during the formation, which makes the workshop more useful !

 

Thursday 25th – La Table – Food & Games

For starters, La Table is an amazing place. The title says it all : La Table Food & Games is a restaurant fully packed with very diverse board gams, so you can come, have a drink, eat something, play, meet new players, mix everything and have fun. Sounds great ? It is.

The workshop started with 5 people and ended up with 2 people once the actual game creation part started. However, this wasn’t a problem at all. The 5 attendees were regular players, so the analysis & rules addition part was done in a breeze.

DSCN0445

As for the game creation itself, I gave the theme “Shadow play”. The cards were “Board”, “Material placement” and the dreadful “General knowledge”, which was quickly cast away by the attendees !

We had enough time to test the prototype 2 times. The second time, I played myself with another player not involved in the prototyping session. Our game lasted 30mn and was quite exciting. I really think this game can lead to something interesting.

DSCN0449

It consists of a symetrical squared board with larger squares inside. Each player starts with 3 pawns on one side of the board. There is also a “Sun” on the middle of the board. Each player plays turn by turn. A turn consists of 2 actions :

– Moving a pawn (if it’s possible);

– Moving the Sun (not mandatory).

DSCN0451

You can move the sun on any side or corner of the board. Sun cast shades : when comes the time to move a pawn, you can’t do it if the pawn is in the “shade” of another pawn. So if the sun is on the right side of the board, and my pawn is on the left of another pawn, I can’t move it.

This simple yet tricky concept is very satisfying to play and I’m very thrilled to see what emerged from this workshop.

 

Friday 26th (day) – Helmet institute – Schaerbeek

This workshop started at 8:30 am and finished at 3:20pm with several breaks in between. The breaks were mandatory because the workshop took place in a school with 23 children from 8 to 9 years old.

Yep.

DSCN0452

I couldn’t take much pictures of the workshop for right issues (you know… children). I was invited by the teacher, Bénédicte, and the children already played some games the weeks (and years) before, so felt somehow easy with games. Still, they were 8-9 years old, so I obviously had to set up a very special workshop, which was at the same time very exciting and very challenging.

We spent more time playing games, this time 3 of them : Dobble, Zombie Dice and Wink. We divided the room in 3 sets of tables so the children could play one game and then change table. Once they played every game, a guided session of game analysis took place with 3 sets of Mechanicards (I removed some hard cards before, such as “Narration”, “Draft”…). We helped them of course, but the results were quite interesting and accurate.

Of course, explaining why Zombie dice was a game using Calculations (“So, you have dices, and you can calculate the probabilit–wait…”) or what the hell is “Logic” was rather challenging, but at the same time interesting I guess.

DSCN0453

Afterwards, I gave each child a secret card, and their challenge was to trade it with another child if he didn’t like it. So basically, 23 children were running in a classroom with Mechanicards, saying “I want your Dice card, do you want my Cooperation card ?”. Fun.

We then noted whom child had which card, went to lunch break and created not-so-random groups of 3 children. Then the creation started.

I didn’t even try to tell them not to take too much care of the visual of their game as it’s so very, very satisfying to create something fancy when you are 8 years old. For the first part of the prototyping session, we asked the children not to take any game material (except paper and pens) so they could focus on brainstorming (!). They struggled a bit in the beginning, but after we guided them a bit, they were ready to go.

DSCN0454

I couldn’t focus enough to remember precisely all the games they created. So, yeah, most of them created Snake and ladders games or variations of Memory games for what it matters. However, some very interesting ideas came out when we tried to ask them questions such as “so, how do you play your game ?”. We had some time to have them test games created by other children, so they had to explain games to other children, which was quite difficult… and instructive.

This workshop changed the way I’m seeing the Mechanicards method. I think the approch has a lot of hidden potential I absolutely didn’t have in mind when I created them, and I’m very happy to see that they can be used in such an educative way. I’m looking forward to see how they are going to be used by the structures to which I leave a set of cards.

 

Friday 26th (evening) – Let’s play together

Remember Let’s play together ? This awesome association, organizing various events around Brusseld based on board games, asked me to do a “VIP workshop” during the evening. As I’m leaving a set of cards to them, we took some time to analyze the tool and see what could be improved.

The workshop itself was quite shorter, but as most people here were already familiar with Game design, the concepts created were quite interesting. The theme, given by somebody on Facebook (follow the page if you want to propose another theme later on !), was “Atoms”.

DSCN0458

DSCN0460

The first game created was based on atoms crafting. Each player starts with several random atoms, and the goal of the game is to create a precise chemical formula (HBrCl). Each turn, a player can activate his first or last atom to make it interact with another atom in the middle or possessed by another player.

DSCN0464

The interactions between atoms is defined by an interaction grid. Due to the lack of time, we couldn’t test it enough times to simplify it a bit, so it was quite experimental.

DSCN0457

DSCN0461

The second game was based on memorization. You have to create an atom balanced between positive charges, negative charges and neutrinos. There’s a 3 pile of cards (protons, electrons, neutrinos), you can see each pile one time at the beginning of the game, then you have to memorize them. One pile is set on the middle and people have to bet points to define the card picking order.

Besançon, partie 2 – évolution de l’atelier

Français ci-dessous.

Once again, an article solely in French ! Blast it ! You see, I still have trouble to find time to simultaniously set up workshops, meet people, travel and update my blog. So you have my deepest apologies about this, but non-French speakers will have to wait some extra time to see the workshop reports about Besançon…

Souvenez vous : il y a quelques jours, je vous ai parlé du premier atelier à Besançon. Cependant, il y en a eu 4 autres ! Laissez moi donc vous présenter le déroulement de ces ateliers et les évolutions successives de la méthode de conception.

 

Mardi 9, soir – Doubs you play

L’association Doubs you play propose des soirées jeux de société (et jeux de figurine). En les contactant largement en amont, ils m’ont proposé de passer lors de la soirée du 9 pour proposer un atelier. Il se trouve que j’étais déjà venu quelques fois à cette association lors de mon séjour à Besançon : une bonne ambiance, des joueurs très sympathiques… j’étais heureux de pouvoir y retourner dans un cadre légèrement différent.

L’atelier a duré 2h30 et était articulé selon le même schéma que l’après-midi :

– Explication du projet et des Mécanicartes;

– Quelques règles d’or à respecter autant que possible;

– Prenez des cartes et du matériel et amusez vous en groupe !

2 trinômes se sont formés, auxquels se sont greffés quelques curieux au fil de la création. Le thème choisi était Bal Populaire.

DSCN0232

 

DSCN0231

Les deux groupes ont abouti à des prototypes de jeux rapidement testés. Un groupe a été amené à repartir de zéro deux fois avant d’aboutir à un concept satisfaisant toute l’équipe, l’autre groupe a quant à lui été confronté à des différences de vision au sein de l’équipe. Le jeu doit-il partir dans une direction A ou B ?

DSCN0233

Jeu : basé sur l’échange et la mémorisation. Chaque joueur est un barman et commence avec 5 jetons de ressources choisis aléatoirement représentant des ingrédients pour cocktail. Au milieu se trouvent 8 personnages affublés de 5 ingrédients, correspondant à leur cocktail préféré.  Les 8 personnes sont masquées après 1mn, puis les joueurs s’échangent des ressources pour disposer de ce qui les arrange le plus pour faire les cocktails de leur choix pour les personnes au milieu. De plis, chaque joieur possède une “cible” particulière pour qui les cocktails comptent double.

DSCN0234

Jeu : troc secret de cartes. Le but du jeu est d’embaucher des tueur pour assassiner les adversaires. Des cartes sont secrètement posées au milieu de la table, ce sont des tueurs et des armes. Il faut acheter un tueur et son arme correspondante pour tuer quelqu’un. Pour acheter une arme, on pioche des ressources, et lorsqu’on pense avoir assez de ressources pour acheter une carte, on tente un achat en la choisissant. On ne peut faire qu’une action par tour.

 

Mercredi 10 – Comité de quartier St Ferjeux – Structure d’insertion

L’atelier se déroulait sur toute une journée, matinée puis après-midi. Il était intégré dans le cadre d’une formation aux savoirs de base de salariés en structure d’insertion : je travaillais donc avec Irène, (super) formatrice pour employés de chantier majoritairement. Les participants à l’atelier – 9 le matin, 7 l’après-midi – avaient donc une obligation de présence.

Cet atelier était très étonnant car dans un cadre très inhabituel au vu de mes expériences personnelles. L’atelier va-t-il être mal perçu dans le cadre d’assimilation de savoirs de base ? Bien que les vertus éducatives du jeu me semblent réelles, ce n’est pas nécessairement la perception de tous : le jeu n’est-il pas une activité pour enfants ? Comment va-t-on acquérir des savoirs avec le jeu ? A première vue, un défi corsé.

Heureusement, il me semble que la matinée dédiée au jeu a globalement bien fonctionné. Les participants ont pu jouer à Dobble, Tête de Linotte, Pile poil, Wink et Skull & Roses. J’ai essayé d’en profiter pour souligner les vertus pédagogiques qui me semblaient émerger du design de ces jeux, véritable préambule à l’utilisation des Mécanicartes, catégorie “compétences joueurs”.

DSCN0236

L’après-midi fut, il faut bien le dire, beaucoup plus compliquée.

La présentation initiale de l’atelier – jouer à des jeux, présenter les cartes, donner des cartes et coacher en direct – n’a pas porté ses fruits. Les participants étaient perdus et n’arrivaient pas à créer quelque chose, si bien qu’au bout d’1h30, nous avons choisi de changer le format de l’atelier pour en faire quelque chose de plus raccord avec la formation : reprendre des jeux existants et définir les conditions de victoire, puis en écrire les règles. Ici, les jeux en question étaient deux jeux de cartes : un jeu de combinaisons et le jeu du “Président”.

Cet atelier en demi-teinte m’a permis de remettre en question la progression de l’atelier et d’en faire quelque chose de plus didactique pour les prochaines sessions. En tout cas, l’expérience était très enrichissante.

 

Vendredi 12 – MJC Palente Orchamps

Un atelier en comité très réduit, puisqu’il comportait 2 participants, notamment Evelyne des Rêveurs de Vésontio ayant déjà participé à l’atelier du mardi matin à Trivial’Compost. Heureusement, il s’agissait donc du moment idéal pour tester des améliorations dans la progression de l’atelier.

L’atelier s’est déroulé en 3h. Cette fois, nous avons joué à Dobble et Zombie Dice. Ce choix de jeu peut paraître particulier, en grande partie car il n’inclut pas Wink et Tête de Linotte, qui sont pourtant les deux jeux que je m’engage à laisser à chaque série d’ateliers, mais il me permettait de tester plus facilement un exercice : l’utilisation pratique des Mécanicartes, à savoir qu’après une rapide partie de chaque jeu, les participants doivent réussir à le catégoriser grâce aux Mécanicartes.

Sans donner la solution de l’énigme, Dobble et Zombie Dice ont la qualité d’être assez opposés…

DSCN0247

La seconde amélioration de l’atelier consiste à être créatif avec les Mécanicartes. En effet, c’est leur vocation primaire et finale : utiliser 3 mécanicartes pour créer un jeu innovant. Mais au lieu d’attaquer directement la conception aux 3 cartes, il me semblait intéressant de mieux appréhender les cartes en proposant d’intégrer une seule carte à un jeu.

Par exemple : “comment ajouter du Bluff à Dobble ?”. Pas facile ? C’est l’idée…

DSCN0248

Puis nous repassons sur le déroulement classique de l’atelier : 3 cartes, un thème. Le thème était cette fois Pyramide.

DSCN0253

Jeu de lettres avec des dés. Chaque joueur lance à son tour une série de 6 dés avec des lettres dessus. Il doit alors trouver un mot utilisant le plus de letrrs possibles, de 1 à 6. Il place alors les dés sur un étage de pyramide correspondant, bloquant ainsi l’étage pour l’autre joueur. Plus de lettres = plus de points.

Au final, je pense que cette nouvelle adaptation de l’atelier fonctionne bien et permet de se poser des questions pratiques de design précises. Reste à voir si le lien avec la conception de jeu innovant est réellement assuré : d’autres ateliers de test seront nécessaires.

 

Samedi 13 – Rêveurs de Vésontio

Voici donc le dernier atelier de la semaine, avec l’association de rôlistes Les rêveurs de Vésontio. Parmi ces joueurs de jeux en tout genre, on retrouve Evelyne Brule qui m’a permis d’assurer cette série d’ateliers à Besançon.

Cette fois, l’atelier a duré 2h30 et était constitué de 2 binômes. Les ateliers précédents, à l’exception de celui de vendredi, étaient toujours organisés en trinome : le format binôme était donc une partie de la nouvelle expérimentation. Les exercices initiaux, similaires à la veille, étaient toutefois en groupe collectif afin de créer une meilleure émulation.

DSCN0257

Le thème était cette fois “Pince à linge”. Le public était constitué de joueurs très expérimentés : la création s’est donc déroulée très rapidement malgré sa durée limitée. Le prototypage a débuté 15mn après la distribution des cartes, ce qui est beaucoup moins que la durée habituelle !

DSCN0261

DSCN0268

Le premier jeu : chaque joueur dispose d’une pile de vêtements plus ou moins grands à étendre sur une grille de linge. Le but du jeu est d’étendre asez de linge pour reconstituer un personnage complet. Poser le linge sur une case déclenche une action spéciale de la case.

DSCN0269

Deuxième jeu : un jeu de piste et de bluff. Chaque joueur dispose un pion sur un plateau façon jeu de l’oie et dispose de cartes possédant un nombre de pinces à linge colorées, de même couleur que les cases du plateau. Il faut se débarrasser de ses cartes en annonçant la couleur des cartes que l’on pose secrètement devant soi quand on tombe sur une case, mais il est possible de bluffer et donc d’appeler au bluff.

 

A l’issue de cet atelier, j’ai donc remis un exemplaire de Wink, un exemplaire de Tête de linotte et un deck de Mécanicartes aux Rêveurs. A eux maintenant de continuer à créer !!

Next steps : Chalon, Lille and Brussels

(Français ci-dessous)

Before continuing the report of the latest workshops in Besançon (and translating the first part...), I’d like to share with you my schedule for the 2 incoming weeks. If some of you know people potentially interested by board games, could it be playing or creating, around the places I’m reaching, feel free to share this article with them.

And if you, dear reader, would like to attend an extra workshop, play with me or simply share a coffee with me, just contact me 😉

15th – Stopping near Chalon sur Saône

Near my dear village of Saint-remy les chevreuse passes a small river named the Yvette. Passing through various cities and landscapes, this river is full of hidden meanings and local historical events. So an association named Animakt decided to create a game about the river, and this game is going to be designed by Francine and Nicolas, living near Chalon sur Saône.

That’s why, despite the fact that Chalon isn’t exactly on my way to Brussels, I’m going to stop there for one or two days : to meet fellow designers and exchange thoughts about life, games and rivers. I’m planning to leave on tuesday but I’m quite flexible, so get in touch with me if you are in the surroundings !

17th – 21st : Boulogne sur mer, Amiens, Lille

One of the best part about travelling in one’s home country is that you have high chances to travel near the new living place of old friends. This is the case with Amiens, Boulogne sur mer and Lille where I wanna meet various friends. Those 3 cities are not far away, so I don’t have any particular order in mind – I just want to be in Lille the 21st to be ready to reach Brussels.

Tho I’m not sure about Amiens and Boulogne, Lille happens to be a great place when it comes to board games. The festival Ludi nord takes place there every year, and various board games authors and editors live or work around here. I hope to meet some people, and maybe set up an improvized workshop at some point.

22nd – 28th : Brussels

Serious business starts again. Brussels is my second major stop for workshops and several will take place in the city during the week. I’m not sure yet where and when, but be sure you guys will be informed as soon as I have more information.

The workshops will be in association with Let’s play together, a group animating various activities connected to games in various places in Belgium. They do a lot of amazing stuff so feel free to spread the word about those 🙂

Avant de continuer la description des ateliers sur Besancon, je voudrais partager avec mon emploi du temps des deux semaines à venir. Si certains d’entre vous connaissent des gens intéressés pour créer ou jouer à des jeux de société, n’hésitez pas à faire passer le message.

Quant à vous chers lecteurs, si vous souhaitez jouer avec moi, participer à un atelier en petit comité ou bien simplement partager un café n’hésitez pas à me contacter 😉

15th – Stopping near Chalon sur Saône

Près du village de Saint-Rémy-lès-Chevreuse où j’habite passe une petite rivière nommée l’Yvette. Serpentant au travers de plusieurs villes et de paysages variés, cette rivière est pleine de significations et connectée à différents événements historiques locaux. Par conséquent, une association nommé Animakt a décidé de créer un jeu autour de la rivière, et ce jeu on va être conçu par Francine Nicolas, habitant près de Chalon-sur-Saône.

C’est pourquoi, bien que Chalon-sur-Saône ne soit pas exactement sur la route pour Bruxelles, je vais m’arrêter là bas pour un ou deux jours. L’objectif est de rencontrer Francine et Nicolas et de discuter avec eux de jeux, de rivières et de la vie en général. Je prévois de quitter Chalon le mardi mais je suis très flexible, donc n’hésitez pas à me contacter si vous êtes dans les environs !

17th – 21st : Boulogne sur mer, Amiens, Lille

Une des plus grands avantages du voyage dans son pays natal est de pouvoir passer chez de vieux amis ayant déménagé et se trouvant comme par enchantement sur notre route. C’est le cas pour les villes d’Amiens, Boulogne-sur-Mer et Lille où je vais rencontrer divers amis. Comme ces trois ville s ne sont pas très éloignées, je n’ai pas encore d’itinéraire précis – je souhaite juste être à Lille le 21 pour être prêt à atteindre Bruxelles.

Je ne sais pas pour Amiens et Boulogne, mais Lille se trouve être une place intéressante en ce qui concerne les jeux de société. Le festival Ludinord se tient ici tous les ans et de nombreux éditeurs et auteurs de jeux de société sont basées ou bien travaillent dans les environs. J’espère rencontrer diverses personnes et peut-être créer un atelier improvisé durant mon séjour à Lille.

22nd – 28th : Brussels

Et c’est reparti pour un tour ! Bruxelles est mon deuxième arrêt majeur dans le voyage et une série d’ateliers aura lieu dans la ville pendant la semaine. Je ne sais pas encore avec précision où et quand, mais soyez sûr que je vous tiendrai au courant dès que je possède plus d’informations.

Les ateliers seront proposés en partenariat avec avec Let’s play together, une association animant différentes activités autour des jeux dans différents lieux autour de la Belgique, particulièrement Bruxelles. Ils font une tonne de choses très intéressantes, alors n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil à leur site internet 🙂

First steps in Auxerre

(français dans les jours à venir)

First of all, allow me to tell you that I’m alive, safe and sound ! The beginning of my trip went pretty well. Hitchhiking from Paris to Auxerre was fairly easy, thanks to the great spot suggested in the very handy hitchwiki : the gas station of Lisses, in the southern surburb. Directly asking people if they were going to Auxerre was something new for me, as I’m mostly used to the basic thumbing technique – put yourself on the side of the road, raise your thumb and wait for somebody to stop. I discovered that asking people is more effective, often safer and actually more fun as you are proactive.

image

Reaching the station was almost more difficult...

The city of Auxerre is also nice. The center is full of big churches, including the gorgeous Saint Étienne cathedral and the Saint Germain abbaye, and is on the left side of the Yonne river, which is always a good thing for a city. Also, you can see a lot of planks on the front side of the house, giving the city a taste of good old fashion.

image

The fine Saint Nicolas plaza

But hey, I’m not travelling for tourism purposes, right ? The first workshop took place in the local board games shop, Cartes sur table. Apart from Nicolas, and Elise, the very friendly shopkeepers (and fellow players), 3 people were there, which was a good number as a group of 3 is better than 2 groups of 2 in my opinion.

image

The stage is ready

image

The workshop lasted 2h30. The mechanicards picked by the attendees were “Dice”, “Material positioning” and “Narration”. My epic hand crafted theme was “Potato”. In the end, the game prototype involved potato plantations with crops buying, potatoes selling and market flux (at least the idea of stocks was there !).

image

The plantation of a player

image

Potatoes factory and random events list

What now ?

I’m currently in Besançon to present the trip to local people before the incoming workshops ! I shall write something after those workshops, in something like 1 week. Meanwhile, if you want me to write about something specific about the trip, feel free to send me an email !

D-1 ! Where are the first workshops ?

(Français ci-dessous)

My backpack is ready, I’m cleaning my flat, working on some paper presentation of the project for easier hitchhiking… The departure approaches. To be honest, I still don’t realize I’m leaving tomorrow for 6 months of board games and adventure, tho it gets more real each hour passing.

Anyway, for you guys who wanna join the workshops, now’s a good time to tell you where they will take place. I’ll assume the attendees at those particular workshops are mostly French speakers, so I will switch to French. If you are interested in doing a workshop in English, I’ll be in Auxerre then Besançon, so feel free to contact me !


Je vais donc supposer que si vous venez participer à ces ateliers, c’est très probablement parce que vous êtes francophone, et vous faire la présentation en Français !

3 Septembre : Auxerre, Cartes sur table

Le tout premier atelier aura lieu à Auxerre, à la boutique Cartes sur Table à partir de 15h. Une après-midi de création au programme !

6 September : Besançon, CRIJ

Retrouvez moi à partir de 13h30 au CRIJ de Besançon, 27 rue de la République, dans le cadre du lancement de la carte jeune. A cette occasion, pas d’atelier de conception de jeu de société, mais plutôt une animation autour des jeux Tête de Linotte, Wink et Skull & Roses, ainsi qu’une présentation du projet. Allez, venez, ça va être sympa.

9 -> 13th of September : Besançon, in various places

Et les choses sérieuses commencent maintenant, avec pas moins de 7 ateliers !

Mardi 9

Toute la journée (9h – 12h pour jouer, 14h -17h pour créer) à l’association Trivial’Compost. Venez !

En soirée à l’association de joueurs Doubs you play. 34 chemin de Vieilley. A partir de 20h. D’ailleurs, si vous êtes bisontin, venez jouer chez eux, ils sont cool.

Mercredi 10

Toute la journée avec le Comité de quartier Rosemont St-Ferjeux – Attention : complet !!

Jeudi 11

Toute la journée (9h – 12h pour jouer, 14h -17h pour créer) à la Maison de Velotte.

Vendredi 12

Toute la journée (9h – 12h pour jouer, 14h -17h pour créer) à la MJC Palente Orchamps. De plus, comme mardi soir, à l’association Doubs you play.

Samedi 13

Toute la journée (9h – 12h pour jouer, 14h -17h pour créer) à la maison de quartier Montrapon. C’est le samedi : aucune excuse !

 

N’hésitez pas à passer le mot ! 🙂